L’échographie en médecine générale

L’intérêt de l’échographie en médecine générale a connu un essor considérable ces dernières années.

En effet, les avantages certains de cette modernisation de l’exercice a convaincu de plus en plus de praticiens, le bénéfice dans la prise en charge de leurs patients étant sans aucun doute le plus évident.

L’innocuité et l’amélioration de la précision de l’examen clinique, associées à un coût de plus en plus abordable ont renforcé cette dynamique malgré
la réticence de certains spécialistes et la nécessité d’une formation adaptée.

De marginale, cette nouvelle pratique est devenue de plus en plus fréquente et le champ des explorations s’est élargie.

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Il faut néanmoins distinguer l’échoscopie, en complément de l’examen clinique, qui donne au praticien une information complémentaire immédiatement accessible, de l’examen échographique complet qui relève d’une démarche structurellement plus organisée.

Par ailleurs, l’offre de formation initialement limitée aux seuls diplômes universitaires souvent incompatibles avec les contraintes d’un généraliste, s’est élargie et adaptée à cette nouvelle pratique, avec notamment la possibilité étendue d’ateliers pratiques ou de formation en ligne.

Enfin l’offre des constructeurs s’est adaptée également avec des solutions accessibles aux performances étonnantes. C’est ainsi que GE Healthcare a lancé cette toute nouvelle gamme Versana dédiée à cette nouvelle pratique, et conçue en adéquation avec les besoins spécifiques exprimées par les généralistes.

Les applications sont de plus en plus larges et varient selon l’expérience et le niveau de formation du praticien. Nous devons désormais ajouter le contexte, la crise sanitaire ayant apporté un éclairage inédit sur la pertinence et l’intérêt des examens pulmonaires.

Afin d’atteindre cet objectif en urgence et dans un environnement contraint, les initiatives de formation en lignes se sont multipliées en très peu de temps. Nul doute que l’avenir apporte une nouvelle approche de la structuration des soins primaires et que l’échographie y trouve toute sa place, accompagnée pourquoi pas d’une formation intégrée à la formation initiale des praticiens.

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